Destination Saguenay-Lac-Saint-Jean
Alma est une municipalité située au Saguenay–Lac-Saint-Jean, au Québec, au Canada. Elle fait partie de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est, dont elle est le chef-lieu.
Alma constitue la deuxième ville en importance de la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean, après Saguenay et la dix-huitième agglomération3 en importance dans la province de Québec. Alma porte le surnom de « Cité de l’hospitalité » et sa devise latine est Crescit Undo qui peut se traduire par « Sa croissance accompagne son mouvement ».
Damase Boulanger et les premiers colons s’installent sur l’île Sainte-Anne en bordure de la Petite-Décharge en 1856. Au début du xxe siècle, la ville s’industrialise principalement dans le secteur des pâtes et papiers. Plus tard, autour de la Seconde Guerre mondiale, on y construit la première usine de production d’aluminium, ce qui lui permet de devenir rapidement la principale ville du Lac Saint-Jean.
Le nom « Alma » fait référence à la Bataille de l’Alma, lors de la guerre de Crimée. L’Alma est un fleuve de cette région qui aujourd’hui est située en Ukraine. Le mot « Alma » signifie « pomme » dans les langues turco-tatares.
Desbiens est une ville située dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean, au Québec, au Canada.
Le nom de Desbiens célèbre le souvenir de Louis Desbiens, considéré comme fondateur de la ville, qui a fait construire une scierie sur le bord de la rivière Métabetchouane, laquelle a contribué au développement économique de cette municipalité.
Hébertville est une municipalité du Québec, située dans la MRC de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean1. Elle constitue la plus vieille municipalité du comté ainsi que la paroisse la plus ancienne. La municipalité est membre de la Fédération des Villages-relais du Québec.
C’est en 1849 que fut fondée la municipalité d’Hébertville. Première à être colonisée au Lac-Saint-Jean, cette municipalité offrait l’assise du développement futur par sa chute des Aulnaies, située en plein cœur du village.
C’est à cet endroit que se sont établis les moulins à scie et à farine nécessaires à la survie des premiers colons.
Hébertville-Station est une municipalité du Québec, située dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle est nommée en l’honneur de l’abbé Nicolas-Tolentin Hébert, âme dirigeante de la colonisation. Cette municipalité est ce que l’on pourrait appeler un village dortoir. En effet, la plupart des habitants actifs travaillent ou étudient dans la ville d’Alma et ses environs. Le village, centenaire depuis 2003, est situé dans une plaine et on y retrouve plusieurs fermes. Il y a aussi une église, une mairie, une épicerie, une caisse populaire, un restaurant, etc . Il s’y déroule aussi deux festivals durant l’année, les gaietés hivernales en février et la plantation du mai en juin.
Labrecque (anciennement Saint-Léon) est une municipalité du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Le nom Labrecque a été donné à la municipalité en l’honneur de Mgr Michel-Thomas Labrecque, le troisième évêque de Chicoutimi. St-Léon était sa paroisse.
Lamarche (anciennement Notre-Dame-du-Rosaire) est une municipalité du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
L’Ascension-de-Notre-Seigneur est une municipalité du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
La municipalité de L’Ascension fut ainsi baptisée en l’honneur de l’Ascension de Jésus-Christ3. Monsieur Alphonse Maltais a été le premier colon à posséder un lot à L’Ascension en 1896. Ayant quitté le village Saint-Cœur-de-Marie, il s’est installé dans le rang 7 avec son épouse Marie-Louise Thibeault et ses trois enfants. En 1906, un incendie de forêt majeur a brûlé entièrement la forêt Garnier et a même pénétré dans les cantons de l’Île, Taché et Labrecque (ce feu aurait été déclenché par une famille indienne revenant d’une saison de chasse par la rivière Péribonka). Le nom « Garnier » provient du canton Garnier, érigé en 1916 en l’honneur du père Jésuite Charles Garnier, martyrisé par les iroquois en 1649. En 1907, F.X. Fafard termine le travail d’arpentage de P.H. Dumais ; il mentionne que les espaces dégagés par l’incendie de 1906 ont aidé à coloniser ce territoire.
Le territoire se limite au nord par la rivière Péribonka, le quartier Delisle de ville d’Alma au sud, la municipalité de Sainte-Monique à l’ouest et la municipalité de Labrecque à l’est. Il est parsemé de nombreux lacs (Garnier, Honfleur, Brun, Noir, Bleu …) et rivières (aux Harts, aux Chicots et Mistouk). Les petits lacs Bleu englobent cinq petites nappes d’eau communiquant les unes avec les autres. Ces cinq lacs sont les plus oligothropes de tout le village grâce à l’interdiction des véhicules nautiques motorisés sur ceux-ci. L’Ascension est devenu une municipalité le 25 février 1919. En 1920, le territoire de l’Ascension recensait 537 habitants. Au premier janvier 1932, 88 familles étaient installées à l’Ascension.
Métabetchouan–Lac-à-la-Croix est une ville du Québec située dans la MRC de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Ses origines remontent en 1647 avec l’arrivée de Jean Dequen dans cette partie du Saguenay-Lac-St-Jean.
Établies sur les bords du Lac-Saint-Jean, les villes de Métabetchouan et de Lac-à-la-Croix se sont développées à partir du xxe siècle notamment grâce à leurs terres agricoles et leur capacité laitière. L’industrie forestière a joué aussi un rôle majeur, considérant que plusieurs scieries se sont développées dans les alentours.
Saint-Bruno est une municipalité du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle est nommée en l’honneur de Bruno le Chartreux.
Fondée en 1885, cette municipalité est composée à 64 % de terres agricoles. Depuis quelques années, un mouvement de développement domiciliaire a été lancé et l’expansion urbaine que subit Saint-Bruno aura de grandes répercussions pour cette municipalité qui se trouve à proximité des grands centres urbains de la région.
Sainte-Monique-de-Honfleur est une municipalité du Québec, située dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
C’est avec la construction de la centrale hydroélectrique de Chute-à-la-Savane en 1951 que Sainte-Monique-de-Honfleur connaîtra son apogée.
Saint-Gédéon ou Saint-Gédéon de Grandmont est une municipalité locale située dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean au Québec (Canada).
Situé entre la plaine et les plages de la rive est du Lac-Saint-Jean, Saint-Gédéon est une localité agricole et récréotouristique à 10 kilomètres au sud-ouest de la ville d’Alma. Fondé en 1864 par des agriculteurs s’installant sur la rive nord de la Belle Rivière, la petite communauté s’est principalement développée grâce aux terres cultivables du secteur. Donnant directement sur le lac Saint-Jean, on y retrouve aujourd’hui des plages, des terrains de camping, des marinas et le seul terrain de golf de la MRC Lac-Saint-Jean-Est. La municipalité est également reconnue pour sa carrière de granite noir qui est exploitée depuis la première moitié du xxe siècle.
Avant l’arrivée des premiers explorateurs jusqu’à la colonisation, la Belle Rivière, qui coule au sud de Saint-Gédéon, est le grand chemin de circulation de la tribu des Kakouchaks (Innu) en direction de la rivière Saguenay.
Le premier Européen à atteindre le Lac Saint-Jean, Jean de Quen, emprunte cette rivière en 1646. On suppose également que c’est à cet endroit, aux abords de cette rivière, qu’en 1664 les Montagnais ont vaincu une trentaine d’envahisseurs iroquois.
En 1732, l’explorateur Joseph-Laurent Normandin utilise cette route pour se rendre au Lac Saint-Jean.
En 1851 débute l’installation d’une scierie sur le ruisseau Grandmont par la compagnie Price.
L’histoire saint-gédéonaise débute en 1851 avec l’ouverture de chantiers par la compagnie William Price, bien que l’ancienne route des fourrures passât par là jadis.
Saint-Henri-de-Taillon est une municipalité du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
La particule Saint-Henri est nommée en l’honneur de l’abbé Henri-Hubert-Marie Cimon La Malbaie, curé de la paroisse de Saint-Joseph d’Alma, de 1882 à 1891, qui dessert en 1888 et 1889 la paroisse naissante. Le saint patron de la municipalité est Henri II du Saint-Empire, dernier souverain ottonien.
Saint-Ludger-de-Milot est une municipalité du Québec, située dans la MRC de Lac-Saint-Jean-Est au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
La Commission de toponymie du Québec écrit à son propos : « La crise économique de 1929 ayant fermé les papeteries au Saguenay, un premier groupe de colons venus de Jonquière s’installent, en 1931, au bord de la petite rivière Claire. Une paroisse est canoniquement érigée en 1947 sous le nom de Saint-Ludger-de-Milot, avant de devenir l’année suivante paroisse civile, puis municipalité de paroisse.
Né à Sainte-Anne-de-la-Pocatière en 1885, l’abbé Ludger Gauthier desservira la colonie naissante de 1931 à 1933 tout en assurant la fonction de curé de Saint-Augustin. L’inclusion du territoire dans le canton de Milot, proclamé en 1924, justifie l’adjonction de ce spécificatif au nom municipal et qui identifie le bureau de poste ouvert en 1932, lequel évoquerait, selon certaines sources, Joseph Milot, un des pionniers de Péribonka, qui collaborera à l’arpentage du territoire avant l’arrivée des agriculteurs. Son patronyme a servi de base à l’élaboration du gentilé reconnu Milotois. Toutefois, l’historien Victor Tremblay estime avec justesse qu’il s’agit plutôt d’Édouard Milot, guide et aide des premiers explorateurs de la région. »
Saint-Nazaire est une municipalité du Québec dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est. Elle fait partie de la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
C’est en 1875 que des colons de Jonquière et de Chicoutimi s’intéressent au canton Taché projeté par le gouvernement du Québec. Ces bonnes terres planches et boisées s’avèrent une mine d’or pour des colons. Malgré une pétition d’une soixantaine de noms, ce n’est qu’en 1879 que Georges B. Tremblay arpente le territoire et dépose son rapport aux autorités gouvernementales.
L’absence de chemins et de ressources freine la colonisation jusqu’en 1890, l’année où l’évêque du diocèse organise une expédition pour trouver l’emplacement de la future église et le nom de la mission : Saint-Nazaire est alors baptisée en l’honneur de Mgr Louis-Nazaire Bégin.
Grâce à des terres argileuses et riches en alluvions, la vie économique de Saint-Nazaire dépend presque exclusivement de l’agriculture jusqu’à l’arrivée de la compagnie Duke-Price en 1925. À partir de ce moment, le canton perdra progressivement ses agriculteurs qui préfèrent les salaires offerts par les industries d’Alma.
La municipalité est enregistrée officiellement en conseil en septembre 1905 et la paroisse catholique est érigée canoniquement le 16 mai 1913.
Lac-Saint-Jean-Est est une municipalité régionale de comté (MRC) et une circonscription foncière du Québec (Canada) dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle a été constituée le 1er janvier 1982. Le chef-lieu de la MRC est la ville d’Alma. Ses bureaux administratifs ainsi que le siège du conseil s’y retrouvent.