Destination Saguenay-Lac-Saint-Jean

MRC Maria-Chapdelaine

Région du Saguenay

Municipalité MRC - Maria-Chapdelaine

  • Albanel
  • Dolbeau-Mistassini
  • Girardville
  • Normandin
  • Notre-Dame-de-Lorette
  • Péribonka
  • Saint Augustin-de-Dalmas
  • Saint-Edmond-les-Plaines
  • Saint-Eugène-d’Argentenay
  • Sainte-Jeanne-d’Arc
  • Saint-Stanislas
  • Saint-Thomas-Didyme

Albanel

Albanel est une municipalité de la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean au Québec1 (Canada).

 

Situé dans la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine, ce village est situé à l’ouest de la rivière Mistassini et au nord-ouest du lac Saint-Jean, entre Normandin et Dolbeau-Mistassini. Ses habitants sont appelés les Albanélois et Albanéloises.

 

Sise entre Dolbeau et Normandin au Lac-Saint-Jean, cette municipalité est née de la fusion des municipalités du canton et du village d’Albanel survenue en avril 1990, laquelle réunissait deux territoires dont les liens historiques sont intimement amalgamés. En effet, à compter de 1891, une mission était desservie par les pasteurs de Saint-Méthode et de Normandin dans le canton d’Albanel. Érigée canoniquement en 1902, la paroisse de Sainte-Lucie-d’Albanel comprenait une partie du canton d’Albanel ainsi que les îles adjacentes situées dans la rivière Mistassini. Dès 1892, le bureau de poste local reprenait le nom du canton proclamé en 1883, lequel devait également servir à identifier la municipalité de canton en 1899 et celle de village en 1930.

 

Fondée en pleine crise économique en 1930, la municipalité du village d’Albanel avait été constituée à même le territoire de celle du canton. Cette dernière comportait d’excellentes terres propres à la culture, parmi les plus belles de la région jeannoise à l’époque. L’existence de ressources hydrauliques satisfaisantes, notamment grâce à la chute aux Français sur la rivière Mistassini, de même que l’exploitation de quelques fromageries ont contribué à la croissance économique humble, mais significative, de ce modeste village.

 

Au fil des ans, les habitants ont développé un fort sentiment d’appartenance pour ce coin de pays. Ainsi, la faible population se prend en main et décide d’occuper sa place, aussi petite soit elle, dans l’économie jeannoise. La municipalité est la première au lac Saint-Jean à se doter d’une caisse populaire. De plus, la coopérative agricole du village reste pendant plusieurs années l’une des plus riches de la région. Bien qu’aujourd’hui, il y ait très peu d’industries, les citoyens sont solidaires et participent activement au développement de la municipalité. D’ailleurs, Albanel est un village qui a une bonne réputation.

Dolbeau-Mistassini

Dolbeau-Mistassini est une ville du Québec au Canada, située dans la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine, dans la région administrative du Saguenay-Lac-Saint-Jean2. Formée en 1997 par la fusion des villes de Dolbeau et de Mistassini, sa population oscille autour de 14 500 habitants3 et est ainsi la seconde ville en importance au Lac-Saint-Jean après Alma. Dolbeau est nommé ainsi en l’honneur du père Jean Dolbeau4. L’établissement de la communauté des Pères Trappistes de Mistassini et la construction du moulin à papier de Dolbeau par la Lake St-John Power and Paper Cie Ltd constituent les fondements historiques de ses deux secteurs. La ville est traversée par la rivière Mistassini, un des principaux affluents du Lac-Saint-Jean et une des plus grosses rivières au Québec.

 

Le premier colon de Mistassini fut François Gaudreault, parti de Charlevoix avec sa famille, qui s’y établit en 1884. Quelques années plus tard, en 1892, ce sont les Pères trappistes, un ordre religieux, qui s’y installent et commencent à cultiver les terres le long des rivières Mistassini et Mistassibi. La fondation officielle du monastère des pères trappistes est décrétée la même année, sur ordre de Michel-Thomas Labrecque, évêque de Chicoutimi. Peu à peu, des institutions et commerces se développent autour du monastère et la municipalité de Saint-Michel-de-Mistassini est créée en 1911 et devient le village de Mistassini en 1931. En 1947, s’ouvre la scierie Murdock-Domtar, constituant ainsi un pôle industriel important pour les habitants du nord du lac Saint-Jean.

 

Parallèlement, la ville voisine de Dolbeau est officiellement fondée en 1926 de l’autre côté de la rivière Mistassini, avec l’ouverture de l’usine de Dolbeau après l’achat des concessions forestières par des capitaux britanniques. Tout comme Mistassini, le développement de Dolbeau à partir des années 1930 se fait de concert avec l’exploitation de l’immense forêt qui ceinture le Lac-Saint-Jean.

 

En 1985, Dolbeau reçoit les Jeux du Québec. La fusion des deux villes est officialisée en 1997 pour devenir Dolbeau-Mistassini.

Girardville

Girardville est une municipalité du Québec, faisant partie de la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine, située dans la région administrative de Saguenay–Lac-Saint-Jean. L’économie de la municipalité repose aujourd’hui principalement sur l’industrie forestière, mais également sur l’agriculture et le tourisme.

 

La municipalité fut érigée sous le nom de canton Girard en 1909, nom donné en l’honneur de M. Joseph Girard, ancien député fédéral du comté Lac-St-Jean. En 1921, lors du premier conseil municipal, on lui donna le nom de Girardville.

Normandin

Normandin est une ville du Québec, située dans la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

 

Malgré une forte décroissance démographique, la municipalité joue toujours un rôle de centre de services pour les 5 localités à vocations agricole et forestière qui l’entourent. On y retrouve effectivement une école secondaire, un CLSC et un CHSLD. La ville est reconnue comme un territoire agricole où les cultures, principalement fourragères, sont exceptionnelles étant donné le climat rigoureux. En 1936, Agriculture Canada construisit à Normandin une ferme expérimentale toujours active aujourd’hui et maintenant sous la responsabilité du Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures (CRDSGC).

 

Normandin doit son nom à l’arpenteur Joseph-Laurent Normandin. Son histoire remonte à 1878 avec l’arrivée des premiers colons. Normandin élisait, en 1890, son premier maire, Alphonse Laliberté. En 1926, le village était érigé en municipalité distincte du canton et c’est le notaire Joseph Sylvio Narcisse (J.S.N.) Turcotte qui occupa la fonction de premier magistrat.

 

La ville de Normandin a été créée en mars 1979, à la suite de la fusion de la municipalité du Village de Normandin avec celle du Canton de Normandin. La première élection a été tenue en novembre 1979, et Ange-Aimé Thibeault remporta celle-ci devenant maire de la nouvelle ville de Normandin.

Notre-Dame-de-Lorette

Notre-Dame-de-Lorette est une municipalité du Québec, (Canada), faisant partie de la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine, située dans la région administrative de Saguenay–Lac-Saint-Jean.

 

Elle est nommée en l’honneur de la Sainte Maison de Lorette. Monseigneur Charles Lamarche désirait placer sous la protection de la Vierge la colonie naissante en lui octroyant l’appellation Notre-Dame. Quant à l’élément Lorette, il souligne le grand dévouement d’une dame considérée comme une bienfaitrice locale, Laurette Desjardins (1890-1969), épouse d’un ancien président de la Quebec Pulp & Paper Corporation, Albert Stewart McNichols (1882-1968), lequel aurait fourni à deux reprises le bois pour la construction de l’église locale. La graphie du prénom Laurette fut modifiée en Lorette, car le calendrier liturgique ne fait mention d’aucune sainte de ce nom. Ce prénom, diminutif de Laure, est demeuré célèbre grâce à l’héroïne de Pétrarque. Cependant, Lorette comportait l’avantage d’honorer Laurette Desjardins et de reprendre le nom d’un important lieu de pèlerinage italien.

Péribonka

Péribonka est une municipalité canadienne du Québec, située dans la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine et la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il est l’un des plus petits villages du Québec.

 

Le nom de Péribonka vient du dialecte algonquin, pelipoko (il existe aussi une variante pelipaukau), signifie « rivière creusant dans le sable, où le sable se déplace ».

 

En 1673, les Jésuites François de Crespieul et Charles Albanel s’y installent officiellement et le toponyme « Péribonka » apparaît pour la première fois sur les cartes en avril 1679. La région est alors parcouru par de nombreux aventuriers en quête de fourrures et notamment par des coureurs des bois en expédition vers la baie d’Hudson.

 

Le village de Péribonka a été fondé en 1888 par Édouard Niquet et sa femme, Mélanie Boisvert, ainsi que par Édouard Milot. Le début de cette colonisation est le cadre du roman Maria Chapdelaine de l’écrivain français Louis Hémon qui vécut à Péribonka durant six mois de l’année 1912 où il fut employé comme ouvrier agricole par Samuel Bédard. Le village est aussi le centre de l’aventure « Carla (The Crippled Lady of Peribonka) », l’un des derniers romans de James Oliver Curwood, paru en 1929.

 

Le 19 septembre 1908, Péribonka est érigé en municipalité.

Saint Augustin-de-Dalmas

Saint-Augustin est une municipalité de paroisse du Québec, (Canada), faisant partie de la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine, située dans la région administrative de Saguenay–Lac-Saint-Jean.

 

Elle est nommée en l’honneur d’Augustin d’Hippone, Père de l’Église. La Commission de toponymie du Québec précise : « L’arrivée de défricheurs en 1901 et la construction d’une scierie en 1907 a permis le développement d’une portion de territoire du Lac-Saint-Jean, située à l’est de Sainte-Jeanne-d’Arc, à une trentaine de kilomètres à l’est de la ville de Dolbeau, dans le canton de Dalmas. L’endroit, d’abord connu comme mission Saint-Augustin(-de-Péribonka) à compter de 1916, puis paroisse en 1923, accédera au statut de municipalité de paroisse en 1925. Le nom retenu souligne le dévouement de l’abbé Auguste (Augustin, selon Hormisdas Magnan) Verreault, curé de Saint-Édouard-de-Péribonka (1914-1933), desservant de la mission de 1918 à 1923, considéré comme le véritable fondateur de la paroisse. Sans doute la proximité sonore de son prénom avec celui du grand saint Augustin (354-430), de même que la présence de la paroisse de Sainte-Monique, dans les environs, ont joué un rôle dans le choix dénominatif, car sainte Monique était la mère de saint Augustin. »

Saint-Edmond-les-Plaines

Saint-Edmond-les-Plaines est une municipalité du Québec, (Canada), faisant partie de la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine, située dans la région administrative de Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle est nommée en l’honneur du curé Joseph-Edmond Tremblay et d’Edmond d’Est-Anglie. 3 septembre 1938 : Érection de la municipalité de Saint-Edmond. 27 novembre 2004 : La municipalité de Saint-Edmond devient la municipalité de Saint-Edmond-les-Plaines.

Saint-Eugène-d’Argentenay

Saint-Eugène-d’Argentenay est une municipalité du Québec, (Canada), faisant partie de la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine, située dans la région administrative de Saguenay–Lac-Saint-Jean. 14 novembre 1923 : Érection de la municipalité de Saint-Eugène. 27 septembre 1997 : La municipalité de Saint-Eugène devient la municipalité de Saint-Eugène-d’Argentenay.

Sainte-Jeanne-d’Arc

Sainte-Jeanne-d’Arc est une municipalité de village dans Maria-Chapdelaine, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, au Québec (Canada). Situé entre les villes de Dolbeau-Mistassini et de Péribonka, le village est implanté au confluent de la petite rivière Péribonka et de la rivière Noire. Les premiers colons se sont établis sur les bords de la rivière Petite Péribonka, aux limites du village de Saint-Amédée-de-Péribonka, en 1898. De nombreuses familles se sont jointes à ces colons et ont défriché les terres, si bien qu’ils étaient près de 500 au début du xxe siècle. Avant l’érection d’une paroisse, une mission de la paroisse voisine a été créée pour les colons. En 1921, l’évêque Michel-Thomas Labrecque a nommé le premier curé de la mission, l’abbé Damase Boulanger, qui plus tard s’est chargé de faire construire une église. Cette dernière a été ouverte à la fin de 1921. Le 20 mars 1934, un incendie a détruit l’école, l’église et le presbytère de Saint-Jeanne-d’Arc. L’église a été reconstruite et achevée en 1936.

Saint-Stanislas

Saint-Stanislas est une municipalité du Québec, (Canada), faisant partie de la municipalité régionale de comté de Maria-Chapdelaine, située dans la région administrative de Saguenay–Lac-Saint-Jean. Cette municipalité est située entre St-Eugène d’Argentenay et la rivière Mistassibi.

Saint-Thomas-Didyme

Saint-Thomas-Didyme est une municipalité du Québec située dans la MRC de Maria-Chapdelaine au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Le nom de « Saint Thomas » fait référence à Michel-Thomas Labrecque, évêque du diocèse de Chicoutimi entre 1892 et 1927. « Didyme » rappelle quant à lui l’abbé Didyme Tremblay, curé de Saint-Cyrille-de-Normandin.

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